On entend donc par facteur ou marqueur de risque cardiovasculaire  tout état physiologique, pathologique ou habitudes de vie susceptible de s’associer à une incidence accrue  de maladie cardiovasculaire
Exemple: la survenue de coronaropathie   chez un tabagique chronique
Les facteurs de risque sont classés en 2 groupes constitutionnels et environnementaux.

A- Les facteurs de risque cardiovasculaire constitutionnels : non modifiables  

1- L’âge : 

Les lésions d’athérosclérose apparaissent précocement  et s’aggravent avec l’âge, ceci qui reflète la durée d’exposition d’un individu aux autres facteurs de risque cardiovasculaire.

2- Le sexe :

 L’homme a un risque d’athérosclérose plus élevé que la femme, cette protection  est liée à l’influence bénéfique des oestrogènes naturels sur le profil lipidique, la sensibilité à l’insuline et  sur la pression artérielle, elle disparaît 10 à 15  ans après la ménopause.
Il est actuellement prouvé que le traitement hormonal substitutif  n’est pas protecteur, il augmente le risque de maladie cardiovasculaire.

3- L’hérédité : 

Les antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire, augmentent le RCV :
(père ≤ 55 ans et mère ≤65 ans).Facilement accessibles à l’interrogatoire

B- Les facteurs de risque  environnementaux  modifiables 

1- Le diabète :

Associé à une augmentation du risque cardiovasculaire.
Pour le diabète type I : le risque apparaît dés l’âge de 30  ans, il est d’autant plus important que le contrôle glycémique est mauvais et qu’il y a néphropathie.
Le diabète type II et  l’intolérance au glucose sont  associés à un risque cardiovasculaire majeur, en raison de l’association à d’autres facteurs de risque comme l’hypertension artérielle, l’obésité surtout androïde.

2- L’hypertension artérielle :

PAS≥140 mmHg et/ou  PAD ≥90  mmHg
Pour le risque d’accident vasculaire cérébral : relation continue sans effet seuil
Pour le risque coronarien relation continue avec effet seuil : 115/75 mmHg

3- Le  tabac :

En plus de son effet carcinogène, le tabagisme est un facteur de risque majeur d’athérosclérose
qu’il soit actif ou passif, effets délétères liés à la quantité quotidienne consommée l’âge de début et la durée de l’exposition : chiffré en paquets/années (nombre de paquets/jour multiplié par le nombre d’années d’exposition).
Mécanismes : stress oxydatif  vasoconstriction, hémoconcentration, hypefibrinémie : agression de
l’endothélium vasculaire.

4-  Les dyslipidémies : 

facteur de risque important pour les Coronaropathies l’élévation du cholestérol total est de sa fraction LDL, la diminution du HDL.

5- L’obésité : 

évaluée par l’indice de masse corporelle
IMC = Poids / T2 
Surpoids : IMC          > 27 ;Obésité   : IMC          > 30 ;Obésité  morbide      > 40
C’est l’obésité androïde avec une élévation de la masse grasse intra abdominale qui augmente le plus le risque cardiovasculaire elle est mesurée par la circonférence abdominale (<102 cm chez l’homme et <88 cm chez la femme).

6- Le syndrome métabolique :

 c’est une entité clinico-biologique Défini par l ‘association d’au moins trois des facteurs  de risque suivants :Glycémie ≥1,10 g/l ;TA ≥130/85 mmHg ;Triglycérides  ≥ 1,50 g/l ;  HDL cholestérol  < 0,40 mg/l,  obésité androïde.

7- Autres facteurs de risque : 

de plus en plus nombreux, L’hypertrophie ventriculaire gauche  La sédentarité ;La microalbuminurie ;Les facteurs psychosociaux ;Le traitement hormonal de la ménopause : Le traitement substitutif de la ménopause : augmente le risque  de survenue d’événement cardiovasculaire, d’événements thromboemboliques et d’AVC chez les femmes ménopausées avec ou sans antécédent cardiovasculaire.Etc……

8- Les nouveaux marqueurs de l’inflammation   

 a- L’hyperhomocystéinémie :Associée à un risque d’événements  cardiovasculaires accru  quelque soit  le territoire, l’acide folique  permet de diminuer l’homocysteinémie plasmatique, mais
évaluation en   cours
 b-le fibromogène :
 c- La proteine C – réactive : (CRP)