1 Méthodes de précipitation

Le phénomène de précipitation se produit lorsque l’on met en contact un antigène soluble avec l’anticorps correspondant. Cette réaction se fait soit en milieu liquide soit en milieu gélifié. Le temps de réaction varie de moins d’une heure à plusieurs jours. La lecture peut se faire, soit à l’oeil nu, soit avec des appareils tels que le néphélomètre ou le turbidimètre.

2 Méthodes d’agglutination

L’agglutination se produit lorsque l’on met en présence un antigène particulaire (bactéries, globules rouges…) avec l’anticorps correspondant. Cette réaction est rapide (quelques minutes) et visible à l’oeil nu.

3 Méthodes utilisant un marqueur

Ce sont les méthodes les plus sensibles (ng/mL® pg/mL). Selon le marqueur utilisé, on peut distinguer 3 types de technique : 3-1 l’immunofluorescence (l’antigène ou l’anticorps est marqué avec un fluorochrome). 

Le temps de réalisation d’une technique d’immunofluorescence est de moins de 2 heures. La lecture nécessite l’utilisation d’un microscope à fluorescence ou d’un cytomètre en flux;
2-3-2 l’immunoenzymologie, plus connue sous le nom d’ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay). 
Dans cette réaction, l’antigène ou l’anticorps est marqué avec une enzyme, qui permet de transformer un substrat incolore en produit coloré. Le temps de réalisation varie de moins d’une heure à plusieurs heures. La lecture est réalisée au moyen d’un spectrophotomètre ; Le western-blot est également une technique immunoenzymatique.
2-3-3 la radioimmunologie, connue aussi sous le nom de RIA (Radio-Immuno-Assay) basée sur l’utilisation d’un marqueur radioactif. Cette technique est de moins en moins utilisée en raison de la nécessité d’un agrément pour les biologistes utilisateurs et en raison du problème des déchets radioactifs.