La colique hépatique ou douleur biliaire aiguë est le seul symptôme attribuable à la lithiase biliaire. Elle correspond à la mise sous tension des voies biliaires du fait d’un obstacle, le plus souvent un calcul. Les troubles dyspeptiques, « intolérance » aux graisses, migraines, etc., ne sont pas dus à une lithiase biliaire.

Traitement symptomatique

Règles hygiéno-diététiques

• Diète hydrique d’abord.
• Puis reprise progressive d’une alimentation légère : jambon, pâtes, purée, confitures, yaourts.

Antispasmodiques et antalgiques

On utilise souvent le phloroglucinol, trimé-thylphloroglucinol (SPASFON) : 1 à 3 amp./j en IM ou IV lente.
Dans les formes rebelles, on peut être conduit à prescrire des morphiniques, malgré le spasme qu’ils entraînent sur les voie biliaires : chlorhydrate de morphine,  10 mg en SC à renouveler si besoin. Dans ce cas, les antispasmodiques perdent leur efficacité.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Ils sont particulièrement actifs. Par exemple diclofénac (VOLTARENE) : 1 amp.(75 mg)/j en IM. Le relais peut se faire en suppositoire : 1 sup. (100 mg), le soir, ou en cp. (VOLTARENE LP) : 1 cp. (100 mg)/j.

Evolution

Le plus souvent, le calcul se débloque et retourne dans la vésicule ou migre spontanément dans le duodénum. La douleur cède en quelques heures mais une gêne de l’hypochondre droit peut persister plus
longtemps.
Des complications peuvent survenir :

  • cholécystite aiguë ;
  • angiocholite ;
  • pancréatite aiguë.

Traitement étiologique

C’est celui de la lithiase vésiculaire ou de la lithiase de la voie biliaire principale.