– Chez la petite fille, il faut être très attentif, car en l’absence d’estrogènes, la vulve est plus sensible aux attaques des infections. Il faut donc — dès que l’enfant est susceptible de le comprendre — la former aux bons gestes quotidiens, lui apprendre également que les mains sont porteuses de germes, lui donner l’habitude de changer de sous-vêtements et toute petite, ne pas laisser l’enfant sans maillot sur la plage. Il est bien plus simple d’être éduquée dès le départ de cette façon, afin que cette attitude tienne du réflexe.

– Quelques années plus tard, les risques sont atténués. Les bonnes habitudes ne doivent pas être oubliées pour autant.A cet âge, il faut surtout s’assurer que l’adolescente adopte une bonne hygiène lors de ses règles. Etant donné que l’humidité peut être porteuse de germes, il faut être plus attentive à sa propreté lors des règles et ne pas hésiter à changer de protections. La régularité consiste en un changement toutes les quatre heures et si possible à éviter les tampons pendant la nuit.

– Ensuite lors des premiers rapports sexuels, il faut bien entendu être sûre de sa propre propreté et de celle de son partenaire. Pas toujours facile à aborder mais chaque année, des dizaines de milliers de 15-20 ans consultent pour des infections, donc mieux vaut prendre ses précautions. Si jamais il y a un traitement à suivre, le médecin vous donnera les conseils nécessaires quant au moment possible de la reprise des rapports. Sachez que les rapports sexuels pendant les menstruations favorisent effectivement les infections.
– La grossesse est, comme la ménopause, un moment de révolution au niveau hormonal, et la flore vaginale s’en trouve bien entendu modifiée. En général, les futures mères sont assez prudentes, mais il faut quand même rappeler que certaines infections peuvent aller jusqu’au foetus. Pas de panique non plus, il suffit de faire attention, surtout si l’on est en voyage par exemple.

– C’est le temps après l’accouchement qui est l’un des plus sensibles, puisque toute la zone a subi un traumatisme ; naturel certes, mais qui rend la zone fragile extérieurement, puisque la sage femme vous aura rasée, et intérieurement suite à la perte du placenta. Mais rien que du bon sens suffit à passer ce moment : augmentation de la fréquence du nombre de toilettes et bonne alimentation permettent de passer le cap.
– La ménopause correspond au moment où les oestrogènes disparaissent et la vulve devient plus fragile et donc plus facilement irritée.Attention !